Mise à jour le 16 avr. 2020
Publié le 16 avril 2020 Mis à jour le 16 avril 2020
EMPLOI
 

Pouvez-vous vous présenter (nom, prénom, niveau d'étude) ?
Guillaume Arsac, je suis docteur en Géographie-Aménagement-Urbanisme

Quel poste occupez-vous actuellement (fonction, établissement, localisation) ?
En quoi consiste-t-il ? Souhaitez-vous communiquer votre tranche de salaire ?

Depuis l’automne 2010, je suis Directeur d’étude à Epures, l’Agence d’urbanisme de la région stéphanoise, basée à Saint-Etienne (42). Depuis 2016, j’y suis également coresponsable du pôle « Société et Dynamique Urbaine » (une équipe d’une quinzaine de chargés d’étude).

Pouvez-vous nous résumer votre parcours professionnel ?
Il est très linéaire : je suis arrivé à l’automne 2002 à Epures pour un contrat de recherche CIFRE, permettant à la fois de me professionnaliser et de financer ma thèse. J’y ai progressé au fil des ans, de l’assistant d’étude au « manager » d’équipe !

Avez-vous trouvé facilement cet emploi ? Comment vous y êtes-vous pris ?
J’ai eu beaucoup de chance que l’on me propose ce contrat CIFRE, car financer une thèse n’est jamais facile. Pour le reste, ma bonne intégration à l’Agence d’urbanisme et à Saint-Etienne, une ville qui gagne à être connue au-delà des clichés, ont fait le reste !

Pouvez-vous nous donner un exemple de mission assurée aujourd’hui, en lien avec votre formation initiale ?
Je suis géographe – urbaniste, spécialisé dans les études et projets en rapport avec la mobilité et les transports. A ce titre, je considère que ma formation initiale m’est utile en tous lieux : analyse des sites et situations ; histoire urbaine ; réseaux et jeux d’acteurs ; planification et aide à la décision des politiques publiques… et bien sûr l’articulation des échelles territoriales !

Quels sont les points positifs de votre métier ?
Un ancrage territorial qui permet l’expertise et la capitalisation ; mais aussi une grande variété dans les cadres d’intervention, du très local jusqu’au métropolitain ou au régional, le plus souvent en équipe transversale… en conjuguant urbanisme, réseaux et territoires.

Quels en sont les points négatifs ?
L’ancrage territorial limite les possibilités de découverte d’autres urbanités, d’autres projets, d’autres problématiques. Et le manque de temps ! Notamment pour développer des projets de recherche en partenariat, ou pour lire les dernières avancées, académiques, techniques ou territoriales



FORMATION
 

Quel a été votre parcours au sein de l'Université Lumière Lyon 2 ? Quel diplôme avez-vous obtenu ?
Je suis un « pur produit Lyon 2 » ! J’ai entamé un DEUG de géographie en 1997, poursuivi par une Licence, une Maîtrise puis un DEA au sein de l’Institut d’Urbanisme de Lyon. Et de fin 2002 à 2007, je me suis lancé dans l’aventure de la thèse, grâce à l’alternance financée que permet les CIFRE.

Quelles compétences avez-vous acquises grâce à votre parcours en géographie et/ou urbanisme ?
La maitrise des échelles géographiques ; la conscience du poids de l’histoire urbaine et de ses grandes utopies ; des éléments de compréhension du fonctionnement institutionnel des collectivités locales pour lesquelles nous travaillons. Et, bien sûr, le langage cartographique, outil incontournable de mon métier.

Quels ont été les temps forts de votre formation ? Pourriez-vous décrire un souvenir particulier qui vous aurait marqué ?
La variété et l’utilité des enseignements suivis, tant en Géographie qu’en Urbanisme. Tout ça dit sans flagornerie. J’ai d’excellents souvenirs « d’ouverture au monde », rendue possible par la pédagogie et le vécu de certains enseignants ou intervenants.
Je citerais aussi, au-delà de l’aspect académique, la chance et la fierté d’avoir pu participer à la préparation de « cafés géographiques » et de petits voyages d’études qui ajoutaient une dimension humaine et conviviale très forte, au sein de la faculté, tout au bout du campus de Bron Porte des Alpes.

Quels sont les 3 mots qui vous viennent à l'esprit quand on vous dit "Université Lumière Lyon 2" ?
Humanisme, ouverture sur le monde, savoir(s)