Mise à jour le 06 nov. 2024
Publié le 7 juin 2023 – Mis à jour le 6 novembre 2024
Ingénieur d’étude au CNRS dans le laboratoire Environnement, Ville, Société de Lyon.
Le master Sciences de l’Eau était mon choix unique depuis le début de ma licence, lorsque j’ai découvert qu’il existait des formations et des métiers à bac+5 dans la gestion et le préservation des rivières. Ce qui ma séduit dedans, par rapport au d’autres master similaires, c’est l’aspect pluridisciplinaire des cours et le temps conséquent passé sur le terrain et en stage ou alternance. En fait, avec ce master on est plus sur les bancs de la fac !
Quelles compétences avez-vous acquises grâce à votre parcours en Sciences de l’Eau ?
Le panel de compétences est très vaste, autant en écologie, qu’en politique et administration locale, qu’en morphologie fluviale. Les apprentissages techniques (outils informatiques, protocole de terrain) sont aussi bien présents. Je pense qu’une des plus-values d’un tel master c’est d’y apprendre à faire des passerelles entre les différents apprentissages et de parvenir à une vision globale et objective des hydrosystèmes. On en sort avec un gros bagage scientifique et technique, et une vraie capacité de critique et diagnostique.
Quels ont été les temps forts de la formation ? Pourriez-vous décrire un souvenir particulier qui vous aurait marqué ?
Les souvenirs marquants sont nombreux, parfois moins positifs aussi, quand on fait le master en période de crise sanitaire… Mais les moments de convivialité n’ont jamais manqué. Je pense que la semaine en Ardèche, en janvier 2021, a été le moment le plus agréable (et fatiguant aussi !) de cette formation, car il a notamment permis de se découvrir chacun, de créer des liens forts, de prendre le grand air et de faire la fête.
Quel poste occupez-vous actuellement (fonction, établissement, localisation) ? En quoi consiste-t-il ?
Actuellement, je suis ingénieur d’étude au CNRS, dans le laboratoire Environnement, Ville, Société de Lyon. J’y mène des études en géomorphologie et transport sédimentaire sur le Rhône. Mes missions sont de l’ordre de l’appui technique et scientifique aux chercheurs de mon équipe, j’équilibre mon temps entre des périodes au bureau, des campagnes de terrain, et des analyses en laboratoire.
Pouvez-vous nous donner un exemple de mission assurée aujourd’hui, en lien avec votre formation initiale ?
Ce sont certainement mes compétences en géomorphologie fluviale, et la présence du bassin rhodanien dans nombreux de nos enseignements, qui ont joué en ma faveur pour ce poste. Les méthodologies déployées dans les différentes études que j’assiste ont toutes été réalisées ou abordées lors de cours.